Il m’est souvent demandé comment je fais pour rester zen et détendue, tout en faisant tout ce que je fais. J’ai appris progressivement à construire cet état de détente intérieur et perceptible de l’extérieur. Et cela me permet de mener de nombreux projets à la fois, en maintenant mon exigence de qualité. Alors je vous dévoile aujourd’hui quelques-uns de mes trucs et secrets.
Bonne nouvelle, ils sont accessibles à tous !
1/ Se rappeler que le stress est la résultante d’évènements extérieurs et de notre façon d’y réagir, façon qui nous est personnelle.
Nous pouvons choisir comment considérer ces éléments facteurs de stress, les identifier, les accueillir, les interpréter et choisir comment y réagir, de façon active et consciente, sans les subir.
2/ Choisir de cultiver soi-même un état intérieur de détente, même dans les chaos ambiants et au milieu des tempêtes.
Notre espace intérieur, notre vie intérieure, nous appartiennent. Nous pouvons travailler dans cet intérieur, pour rester zen, détendu, joyeux… Cela se cultive, cela se gagne un peu chaque jour, quel que soit l’extérieur. Ainsi je peux choisir mes pensées, mes paroles intérieures : ce que je me dis sur moi, ce que je regarde, de quoi j’ai envie, vers où je choisis d’aller…
3/Choisir d’agir là où cela peut être efficace, ce que je peux faire de ma place.
Nous pouvons choisir où mettre son énergie : là où c’est utile, là où cela nous est accessible, dans notre territoire d’action, là où cela est en notre pouvoir. Nous pouvons aussi inventer nos stratégies d’action : que puis-je faire et comment ?
4/ Produire un effort juste : ni trop, ni pas assez.
Dans un mouvement physique, un geste sportif, nous veillons à mettre le juste niveau d’intensité, de tension, de contraction dans les muscles : pas d’excès dans la tension du muscle concerné, pas de tension dans les autres muscles. Nous pouvons aussi rester attentif, pour trouver cette juste tension dans toutes nos actions, projets et productions.
5/ Penser à se détendre, dès que possible.
Les muscles et notre psychisme sont comme des élastiques et des ressorts. Ils récupèrent mieux et s’usent moins si nous pensons à les détendre dès que possible, même sur des temps très courts. Plutôt que rester tendu en permanence, il est bénéfique d’alterner avec des temps de détente, même de quelques secondes. Les champions sportifs le savent, ils progressent en étant détendus dans l’effort ! L’effort de travail psychique fonctionne de la même façon.
6/ Economiser son énergie
Nous pouvons choisir d’éviter autant que possible les fuites d’énergie, les parasitages que sont les plaintes, les critiques, les reproches. Regarder ce que je peux faire et non ce que les autres auraient dû faire, devraient faire. Participer le moins possible à ces conversations, qui viennent nous parasiter chacun et rester concentré sur son terrain d’action.
7/ Rester focus dans les périodes d’intensité
Parfois j’enchaîne formations, conférences, coachings à un rythme soutenu. Je suis alors comme dans tunnel et j’avance dans la direction que j’ai choisie. Je marche pas à pas, focus sur ce fil à suivre, comme un acrobate. Je reste centrée sur cet axe, je mets comme des œillères pour ne pas me disperser. Toute mon attention est alors sur ce fil. Je choisis consciemment et librement mes oui et mes non, selon mes priorités, mes valeurs et l’axe que j’ai choisis.
8/ Respirer
Dès que possible je pense à respirer, avec une respiration abdominale, la respiration physiologique, celle de la détente, du calme. Je fais attention, si besoin, à faire des mouvements tranquilles, profonds. Si je sens venir un soupir, signe de tension et contraction, je reviens à cet espace ample de respiration consciente.
9/ Créer des temps de pause
Depuis longtemps, je choisis d’arriver en avance partout où je vais. Ainsi je reste zen, sans peur d’être en retard, sans énervement dans les trajets. Et je profite de ces temps « gratuits ». Ce ne sont pas des temps perdus, mais des temps gagnés, des plages de temps « libres ». Des temps pour penser, respirer, admirer, des temps de rien, de vide, ou plutôt des temps de plein, de détente.
10/ Cultiver des moments de « attention flottante »
J’utilise les temps de transition entre deux temps forts. Je crée ces temps de pause entre les périodes de concentration et d’intensité productive. Et Je laisse mes pensées, vagabonder, les idées venir, je me laisse respirer, inspirer, recevoir. Je peux alors les accueillir, sans les chercher, sans vouloir les trouver à tout prix.
11/ Apprendre cette alternance entre tension et détente, entre focus et pause.
Plus je m’entraine à cultiver cet état de détente, plus je m’entraine à passer d’un état à l’autre, plus les deux peuvent se mêler. La vie et le travail deviennent alors plus fluides.
12/ Malgré tout, il m’arrive de sentir de la crispation, la peur de ne pas y arriver, la sensation d’être écrasée par le rythme, par mes engagements, presque comme par un rouleau compresseur.
Alors je souris de moi, je respire tranquillement, je reprends une posture active, ma verticalité, mon enracinement, mon axe, je prends le temps de relever la tête pour ne pas me laisser ainsi écraser. Je reste centrée dans mes choix, mes valeurs, sur mes pieds, sur ma base, sur la direction que je choisis, sur le sens de ce que je fais.
Et surtout je me rappelle de rire et m’amuser dans ce que je produis.
Est-ce que ces pistes vous parlent ? Quelles sont les vôtres ?
Vous pouvez en trouver plein d’autres dans le blog Habitudes Zen. Je vous conseille particulièrement l’article ressource qui reprend des citations fortes https://habitudes-zen.net/2018/41-citations-zen-a-partager-sans-attendre/. Et j’ai plaisir à participer avec ce texte à l’évènement interblogueurs
, organisé par Olivier Roland Comment être Zen et Productif au quotidien”. Bonne lecture de tous les articles à venir sur son site.
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