top of page
Rechercher
  • busquetmonique

Pourquoi consulter ? Comment choisir ? Quelles différences entre psychologue, coach, thérapeute ?

Dernière mise à jour : 30 avr. 2020

Voici de façon très simple, quelques éléments:

- Classiquement, le psychologue ou psychothérapeute est formé à soigner et réparer les blessures du passé. Il propose de parler de ce passé, de son histoire pour faire émerger ses souvenirs et ses blessures, les identifier, en prendre conscience, les accueillir. Les exprimer, les partager, les revisiter, réfléchir dessus sont une partie du chemin. Souvent la parole, les processus mentaux ne suffisent pas. Pour soigner ces blessures, les aider à se cicatriser, il est nécessaire de se libérer des empreintes émotionnelles, des traces enfouies inaccessibles par le seul cheminement mental.

Il existe de nombreux outils complémentaires pour faciliter ces processus, pour travailler en profondeur, sur l’émotionnel (la sophrologie, la relaxation et l’hypnose, la kinésiologie et d’autres encore)

- Le coach est formé à regarder et construire le lendemain. Il utilise différents regards et différentes perspectives, il cherche à poser les bonnes questions, à avoir les paroles justes pour amener la personne à regarder autrement ce qu’elle a vécu et surtout ce qu’elle souhaite mettre en place dans sa vie, les petits et grands pas qu’elle choisit selon ses objectifs. Il ne sait pas à sa place ce qui est bon pour elle. Le coach accompagne la personne à découvrir et utiliser ses ressources, ses talents, ses capacités sur son chemin qui lui appartient et lui est spécifique.

Etant moi-même formée à la fois comme psychomotricienne et coach, je choisis d’employer de façon globale et souple le terme d’accompagnement. Chaque personne est un tout unique, complexe, multifacettes : le mental, la parole, l’émotionnel, le corporel sont indissociables.

Je considère l’accompagnement comme une rencontre, une façon d’être ensemble. Accompagner, c’est être avec et à côté, c’est pouvoir servir d’appui, de soutien, d’éclairage au fur et à mesure de ce que la personne accompagnée choisit. Ce n’est pas être devant pour diriger, conseiller, orienter encore moins pour juger ou critiquer bien entendu. Ce n’est pas savoir pour la personne ce qui serait bon pour elle. C’est s’adapter au cheminement et à la spécificité de chacun, c’est pouvoir englober l’ensemble de ce que la personne choisit de travailler, c’est faire des liens entre le passé, le présent et l’avenir.

Mais il est parfois difficile de faire le pas de consulter.

Parfois, on pense que demander de l’aide serait un signe de faiblesse ou de fragilité. Il est fréquent que l’on nous ait appris à ne pas demander, que l’on ait intégré ou que l’on préfère se débrouiller soi-même. Parfois cela peut faire peur d’aller rencontrer un professionnel, d’aller raconter un bout de sa vie, d’oser se dévoiler, et de faire ce premier pas vers du nouveau, vers l’inconnu.

Se sentir, fragile, vulnérable, triste, inquiet, angoissé c’est fréquent, cela fait partie des trajectoires de chacun. Rester seul, c’est souvent tourner en rond, ruminer ses soucis, rester dans les mêmes pensées et agir toujours de la même façon. Choisir de trouver de l’aide, du soutien, c’est choisir d’avancer, c’est être fort. Prendre soin de soi (et par ricochet de son entourage) demande du courage. C’est décider de parler, de regarder sa vie d’hier à demain, sans nécessité de s’appesantir sur les épreuves passées mais dans la conviction de lendemains différents.

Pour ma part, proposer de tels accompagnements, c’est mettre au service de la personne qui vient consulter, mon expérience et mes compétences, mes savoirs, savoir-faire et savoir-être. C’est aider chacun à regarder ses possibles et à construire ses lendemains sur son propre chemin.

C’est mettre à disposition une écoute bienveillante, un regard différent et des mises en perspectives nouvelles, des éclairages, des clés pour déverrouiller les blocages, des pistes à explorer.


18 vues0 commentaire
bottom of page