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Psychomotricien/ne, un métier d’avant-garde !?


Un métier du lien et des liens, une approche globale de la personne, qui reconnait le corporel et le psychique comme indissociables. Un métier à la fois du soin et de la prévention, du prendre soin et du mieux-vivre, à tout âge.

Se trouvent dans les fondements de la psychomotricité

- La connaissance du dialogue tonico-émotionnel : oui, les émotions se vivent et s’expriment dans le corps ; elles sont des réactions corporelles, des modifications du tonus musculaire et de la posture corporelle ; oui, elles sont contagieuses et transmissibles.

- La reconnaissance du corporel comme premier lieu de construction de l’enfant, de sa conscience de lui-même, lieu de communication et de relations, lieu d’inscription et mémoire de tout ce qui est vécu.

- Le choix de travailler les dimensions du psychisme, du psychoaffectif et du cognitif, à partir du corporel, des sensorialités, du mouvement.

- Les outils de relaxations et de détente « psychocorporelle »


A ces fondements s’ajoute une vision systémique. L’individu se construit dans un système ; il est issu d’une famille et de ses nombreuses histoires transgénérationnelles ; il prend place dans un groupe familial, lui-même au coeur de systèmes culturels et sociétaux. Chacun interagit les uns sur les autres, de même que chaque partie du corps a une influence sur l’ensemble et vice versa.


Mes études (assez denses, il est vrai, entre cours, stages et lectures), étaient constituées à la fois de cours de psychologie (psychologie clinique, psychanalytique, cognitive, humaniste, théorie de l’attachement, dynamique des groupes), de cours de physiologie, neuromotricité et psychopathologie, de pratiques corporelles et relaxations.


C’est un métier longtemps de l’entre deux , « entre deux chaises », à l’intersecteur entre le monde de la santé et de la psychologie, en questionnement de légitimité ou manque de reconnaissance depuis ses débuts (Diplôme d’état créé en 1974). Un métier qui oeuvre avec l’intrication des facteurs neurophysiologiques, psychiques et environnementaux (ni inné, ni acquis, merci l’épigénétique).


Le psychomotricien exerce ce métier du « être avec », du lien à l’autre aujourd’hui et ici, dans la présence et l’écoute, dans l’attention aux sensations corporelles, dans le plaisir, le jeu, le mouvement.

Il sait l’impact du passé, ses inscriptions corporelles et cérébrales, les mémoires et les processus non conscients. Il travaille à partir du concret, de ce qui émerge aujourd’hui, tout en préparant le demain, le devenir.

A l’origine, métier du handicap et de la santé mentale (handicaps, pathologies et difficultés du développement, troubles moteurs, particularités cognitives, sensorielles, difficultés de communication, difficultés d’apprentissage, de régulation des émotions et des comportements …), ce métier s’est aussi affirmé comme un métier de prévention (petite enfance, stress).


Un métier peut être pas si bien connu ou réduit à certains aspects, métier qui a peut-être été trop en avance, trop holistique depuis ses débuts, qui n’a pas su se montrer, se faire entendre, qui n’a pas su transmettre au grand public ses fondements. Un métier de rencontres et de vécus et non un métier de mots, de langage verbal.


Je réalise depuis quelque temps, que je continue à me présenter comme psychomotricienne, alors que je n’exerce plus directement, que je me suis formée depuis longtemps à d’autres métiers (D.U. Formateur d’adultes en 91, certification de coach en 2010), et que je développe d’autres compétences, comme celui de la transmission écrite et orale : le langage des mots….


Une psychomotricienne devenue formatrice, conférencière, auteure, chroniqueuse, coach mais toujours une psychomotricienne dans l’âme.



Un des schémas sur la psychomotricité que j’utilise depuis longtemps dans mes formations.



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